Héros perdus

  « Et je vis la Lumière de l’Empereur. Et je compris son Dessein et sa Compassion. Car Il Etait présent incarné mais aussi dans les Paroles de celui avec qui il débattait » Hildgaard Camilla Hildgaard Camilla était une inquisitrice recongrégationniste ardente et passionnée. Elle tenta sur la planète de Segma Prime de créer une insurrection visant à renverser le gouvernement local corrompu. Mais l’insurrection fut infiltrée par l’Alpha legion et le soulèvement se provoquant au nom des dieux sombres. Hildgaard Camilla organisa la défense avec la branche de l’insurrection n’ayant pas basculé dans le cultisme. Alors que les structures vermoulues du gouvernement planétaire s’effondraient, elle se retrouva de facto à diriger ce qui restait des forces impériales. Sa défense basée sur des tactiques de guérilla et un usage intense de la guerre psychologique tint bon malgré les offensives de l’Alpha legion. Une petite flottille tau qui se préparait peut etre à envahir Segma Prime intervint pr

 Les larmes d’Athéna  « Cassandre, la fille du roi, était très experte à pénétrer les secrets divins. Elle consultait les augures et jetait les sorts. » Benoît de Sainte-Maure, Le Roman de Troie, extraits du manuscrit Milan, Bibliothèque ambrosienne, D55, édités, présentés et traduits par Emmanuèle Baumgartner et Françoise Vielliard, Paris, Librairie Générale Française, coll. « Lettres gothiques », 1998, p. 146-147. C’était l’été des moissons, un bel été. Les navires marchands étaient partis pour commercer avec les gens de Knossos et les Achéens. La domination hittite se faisait de plus en plus légère et peu de gens étaient malades. Les récoltes s’annonçaient belles et l’avenir radieux à Wilusa. L’étrangère arriva, 5 ans après que Lysimaché soit devenue grande prêtresse de Déméter. C’était une femme et pourtant elle voyageait seule. Elle disait qu’un dieu la protégeait ; sans doute en était-il ainsi au vu des prodiges qu’elle pouvait accomplir. Le roi Priam, le juste, la convoqua pour

 Yvain chevalier du travail. Yvain, je l’ai bien connu. Je me rappelle encore de son arrivée. Je m’appelle A. Je suis une jeune femme qui travailla comme ouvrière à Alpha Centauri. Je ne vous dirais rien de plus sur moi. Je n’ai pas envie de me faire liquider par un « médiateur de conflits » ™. J'habite à Gytha. Notre communauté d’immeuble avait contractée une dette trop importante pour les soins car n’étant pas des citoyens de « première classe » ™, elle devait payer les soins à l’échelon maximum. Selon le code juridique en vigueur ils devaient envoyer 30 jeunes filles pour travailler pour Gytha Inc ™ qui les louait jusqu’au remboursement de la dette. Je fus donc placée  chez Broadway Fruit ™ avant de travailler à Happy Clothes ™. Nos journées de travail commençaient à 6h PM pour se terminer à 22h AM. Nous avions à manger du pain, le matin et une plus petite ration, le soir qui nous était prélevé sur notre paie. Nous produisions pour 240 denisars et étions payés 4 denisars par jou

 La ballade d'Annie Annie avait deux amants./ L'un , un monstre petit et rusé/ L'autre, un guerrier noble et courageux Tous deux aimaient la belle / Mais le monstre préférait la mer / Et elle les aimait tous deux Comme des frères ou des amants / Là était la question à 10 cents /  Mais tous deux étaient ennemis/ Le monstre un courageux soldat/ L'autre comme elle / Des guerriers sans uniforme / Poursuivis par l'ombre de la mort Elle put tuer le monstre/ Eut pitié de sa fragilité / Face a la force titanesque / Des Guerriers/ Le monstre la dénonça en pleurant /  Des nuées de soldats l'assaillirent / Comme des moustiques sur une lionne / Comme des libellules sur un titan Elle tomba mais fait prisonnière / Put se réfugier dans un au delà / Ou rien ne pouvait l'atteindre / Et dont elle pouvait revenir / Annie avait deux amants / Après son départ, ils s'affrontèrent /  Le monstre était plus malin / Mais le guerrier plus colossal / Tous deux avaient des amis fidè

 Donne moi ta vérité dit le roi Fritz sur son trône  Pour que je règne et juge avec compassion  Et je ferai de ce royaume un paradis  Mais la vérité a le goût d'humains dévorés  La vérité a le goût d'une cage  La vérité a le goût d'un peuple trahi La vérité a le goût de la mort  Donne moi ta vérité dit le médecin révolutionnaire  Pour que je cautérise l'oppression Et que des chiens ne dévorent plus jamais des enfants Mais la vérité a la couleur d'une famille massacrée  La vérité a la couleur de suprématistes en uniforme noirs  La vérité a la couleur de manipulations génétiques  La vérité a la couleur de la mort Donne moi ta vérité dit le commandant Pour que je dirige la bataille et vainque les ennemis  Pour que je libère l'humanité à tout jamais  Mais la vérité est la scène d'une question d'enfant dramatique La vérité a est la scène d'une charge kamikaze  La vérité est la scène de camarades tombés pour rien La vérité est la scène de la mort Donne moi

  Aussi longtemps que les garafs (loups) n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur Proverbe populaire chez le peuple de Dun appelé Dunlendings, Dunfôldiek ou Peuple Libre Qui sont les garafs et qui sont les chasseurs ?  Graffiti anonyme après la révolution Eludienne Début du conte de la femme sauvage ( i narn i nissë verta ) Récit introductif, en la 50 ème  année du 4 ème  âge,  sous le règne du Roi Aragorn Elessar J’écris cette note, cerné par la mort, la peur et le désespoir. De cruels ennemis sont sur moi et me pourchassent. Je n'aurais jamais cru devoir dire ennemis concernant le Roi et ma mère.  Je ne sais pas qui tu seras lecteur. Si tu crois en Eru dis-toi que j'y crois aussi et que ce témoignage n'est pas la vérité mais une vérité. Un manuscrit de démons (ou de sorcières) dans lequel on aperçoit comment ils voient les Quendi et les Atani. On peut penser aux enluminures du Livre Rouge où l’on voit parfois nos en

  Aelirenn était une reine elfique La dernière à vouloir régner De la mer à la mer D’or était sa langue De braise ses yeux Elirena vivait parmi les Aen Seidhe Elle vit les cités abandonnées Elle vit des jours rouges de sang et de désespoir Elle vit les Aen Seidhe abandonner misérablement leurs cités Et elle vit que les anciens voulaient abandonner Sharrewodd Sharrewodd le joyau elfique aux fontaines ciselées Aux tours s’élevant comme des mirages Et aux roses blanches Aelirenn était une reine elfique Reine sans couronne mais éternelle Elle exalta les jeunes elfes Et ceux-ci luttèrent Les singes humains à la mer c’était ce qu’ils criaient Sous la bannière de la flèche transpercant le globe Comme la volonté elfique dominerait la terre Car les elfes allaient dévouer leur cœur Et ils le dévouèrent Aelirenn c’était cela qu’ils criaient en se ruant au combat Les humains à la mer c’était cela qu’ils chantaient en formant leurs bataillons Mais le combat était inégal. Les armées des aen seidhe f

 L’on dit qu’une jeune femme Voyage de monde en monde pour combattre les Puissances de la Ruine. Sur chaque monde il y a un monstre. Mais elle les vainc tous, avec son épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Voilà ce que chantent les bardes subversifs, dans certaines tavernes. Ils disent qu’elle est la voyageuse trempée qui parcourt la ronde des mondes unis, la voyageuse vorace qui combat les dragons stellaires, la pèlerine aux pieds fatigués marchant vers les étoiles. Elle est Eimbre, celle qui est la flamme de l’Espoir, celle qui se tient debout aux frontières du royaume et du temps et un jour triomphera. La jeune femme émergea de la Porte et la referma. Elle avait encore vaincu et entendait derrière elle les hurlements des chiens infernaux frustrés, car elle avait réussi à leur échapper. Elle fit disparaitre sa lame magique qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Elle était de blanc armée mais vêtue de guenilles car la dernière quête avait été dure. Son coté a