Les abysses de Rivers Solomon

 

L’histoire commence avec Drexciya, un duo techno-électro de la ville de Détroit composé de James Stinson et Gerald Donald.

Drexciya invente à travers sa musique une fascinante mythologie : imaginez que les esclaves africaines enceintes jetées par-dessus bord des bateaux négriers aient donné naissance à des enfants composant un nouveau peuple marin capable de construire leur propre civilisation et de bâtir petit à petit une nouvelle utopie ? https://www.youtube.com/watch?v=VBEKAtRskn8&feature=emb_title

Bien des années plus tard, en 2017, le groupe de hip-hop The clipping fait la chanson The Deep basée sur la meme mythologie qui remporte dans la foulée le prix Hugo de la meilleure présentation dramatique https://www.youtube.com/watch?v=zT1ujfuXFVo&feature=emb_title

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais c’était sans compter sur l’arrivée de Rivers Solomon qui transforme la chanson en un roman court du même nom

Le roman traite de l’oppression et du trauma que celle-ci génère, de la gestion du traumatisme et de la mémoire.

Nous avons un peuple les Wajinrus qui avant de se former en tant que peuple s’étaient surnommés eux-mêmes les zoti aleyus suite à leur rencontre avec une humaine qui avait désigné ainsi leur première historienne. Leur vie a d’abord correspondu à ce qu’on pourrait appeler un quasi état de nature liée à leur protection et leur éducation par les baleines. Cependant, l’une d’entre elle a été abandonnée par son banc de baleines suite à la mort de l’une d’elles tuée par un harpon. Vivant seule, elle a trouvé une humaine naufragée, l’a sauvé et nourrie. La réflexion « Nous avons faim mais nous ne pouvons pas la manger dont le visage nous fascine et nous émeut. Il y a en elle quelque chose de familier, de chaud, elle nous rappelle quelquechose, un souvenir inscrit dans notre sang » et sa fascination pour le langage de l’humaine qu’elle se met à comprendre montre comment elle découvre l’existence d’autrui au sens d’une autre individualité. La sirène tombe amoureuse de l’humaine mais celle-ci nommée Waj veut retrouver les siens pour ne plus être seule car le roman montre finement comment la solitude est souffrance (ce sera un thème prépondérant). La sirène va trouver d’autres zoti aleyus, des enfants et se met donc à créer avec eux une communauté (et le roman reprend avec talent la tradition de la beauté des chants des sirènes car cette beauté vient du fait que le chant est collectif alors que la première historienne fut si longtemps seule). Les sirènes se mettent à créer petit à petit une civilisation sous-marine dans les abysses en devenant de plus en plus nombreux, en ayant des enfants également (les wanjirus sont une civilisation intersexuée). Des passages racontent de manière concise et talentueuse la naissance de la civilisation wanjiru et l’importance de trouver les autres zoti aleyu pour assurer une pérennité dans un monde imprévisible. Puis la première historienne va découvrir la réalité. Leur peuple est composé des enfants des esclaves noires jetées à la mer car enceintes qui ont acquis la capacité de survivre dans l’eau ainsi que différentes propriétés (une nageoire, des dents acérées ou des écailles) les apparentant à des sirènes. Laissons la parole au roman « Nous écoutons les bavardages des deux-jambes qui voguent sur leurs immenses navires. Il y a dans les cales de ces bateaux, des habitants de la terre dont nous pouvons comprendre le langage dont les mots sont les mêmes que ceux qu’employait Waj. Ils souffrent, ils ont peur. On s’est emparé d’eux, on les a enlevés loin de leur visage, on les a ravi à leur famille. Leur vie ne leur appartient plus, ils sont la propriété des deux-jambes qui marchent sur le pont supérieur. Nous ne sommes pas les descendants de ceux qui marchent sur le pont mais de ceux qui croupissent sur la cale, de ceux que l’on jette par-dessus-bord quand on décide qu’ils ne sont plus rentables, qu’ils vont couter plus que ce qu’ils ne vont rapporter en arrivant à destination ». Dans ce passage, Rivers Solomon montre et dénonce la logique nécropolitique considérant que certaines vies ne valent que par ce que peuvent en retirer d’autres vies et sont vues comme n’ayant aucune valeur. L’historienne enterre l’esclave enceinte morte noyée en périphérie de la ville et ramène le zoti aleyu auquel elle a donné naissance dans la ville (l’enterrement ayant un rôle essentiel justement pour montrer que la vie de l’esclave enceinte morte était une vie ayant une valeur intrinsèque et là on peut repenser au mythe d’Antigone). Le miracle de la natalité des zoti aleyu peut faire penser au magnifique passage de Hannah Arendt sur la natalité comme permettant la possibilité de la non reproduction d’un monde injuste [1] « Le miracle qui sauve le monde, le domaine des affaires humaines, de la ruine normale, “naturelle”, c’est finalement le fait de la natalité, dans lequel s’enracine ontologiquement la faculté d’agir. En d’autres termes : c’est la naissance d’hommes nouveaux, le fait qu’ils commencent à nouveau, l’action dont ils sont capables par droit de naissance. Seule l’expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l’espérance, ces deux caractéristiques essentielles de l’existence que l’Antiquité grecque a complètement méconnues, écartant la foi jurée où elle voyait une vertu fort rare et négligeable, et rangeant l’espérance au nombre des illusions pernicieuses de la boîte de Pandore. C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des Évangiles annonçant leur “bonne nouvelle” : “Un enfant nous est né.” »  

 La découverte de leur origine a fait un choc aux zoti aleyu et leur a permis de découvrir une capacité psychique de manipulation des océans (en coulant par rage et par colère un bateau négrier). La première historienne a vu la souffrance que provoquait la mémoire traumatique à son peuple et a décidé de régler la situation en prenant tous les souvenirs, en les effaçant des autres et en les gardant pour elle, les autres pouvant vivre de ce fait dans une insouciance heureuse et unie. Elle transmet tous ses souvenirs à un historien suivant et ainsi de suite. Enfin, les zoti aleyu sont devenus un peuple au lieu d’être un rassemblement d’individus isolés avec le passage suivant « Nous sommes si nombreux, il ne convient plus de nous appeler les étranges poisson. Nous nous sommes faits une place dans les océans. Nous écoutons tout, nous entendons tout. L’agitation, la construction, l’amour, la chasse, les embrassades, les accouplements. Nous sommes le chœur des abysses. Wajinrus. Nous ne sommes plus zoti aleyus. Nous sommes plus beaux et plus vastes que ce que signifie ce nom. Nous sommes un chant et nous sommes unis.

Nous nous souvenons ». La phrase finale faisant écho au refrain de la musique dont le livre est inspiré.

L’histoire s’écoule pour les Wajinrus dans une paix basée sur l’absence de connaissance de l’histoire sauf de la part de l’historienne. Mais l’historienne elle sait et chaque historienne doit porter tout le poids de l’histoire. Il le redonne lors d’une cérémonie annuelle aux autres Wajinrus en tout cas pour la dernière historienne (nous ne saurons pas comment se sont passés les choses avant), ceux-ci découvrent le passé et restent donc des êtres ne vivant pas uniquement dans le présent puis le redonnent à l’historienne. Tout pourrait paraître aller bien pour les Wajinrus qui vivent heureux. Mais l’historienne elle souffre en permanence car elle a régulièrement des « souvenances » dans lequel elle revit le passé traumatique. Yetu l’héroîne est devenue historienne à 14 ans. Elle a perdu les relations qu’elle avait. Elle a supporté seule la douleur. Et il y a pire que la douleur des souvenirs dont le roman montre avec une sensibilité extrême comment il traverse l’esprit et le corps de Yetu comme des doigts frappant un nerf à vif. Il y a l’impossibilité de le communiquer aux êtres qui vous sont chers. Il y a le fait que ceux-ci vous voient comme fous. Quand Yetu jeune de 14 ans tout juste devenue historienne et portant le poids du monde sur ses épaules en parle à sa mère, son amaba qui l’aime et qui va être celle qui la sauver à la fin la réaction de celle-ci est simple. Pourquoi sa fille lui parle t-elle de ces horreurs ?

Je ne peux m’empêcher de penser à un très bel article de Arthur Koestler intitulé « Pourquoi on ne croit pas aux atrocités » publié en 1944 et parlant de la Shoah. Je vous cite deux passages. Le début de l’article qui est "Il y a un rêve qui m'assaille à intervalles presque réguliers : il fait nuit et on est en train de m'assassiner dans une sorte de taillis ou de fourré : à quelques dix mètres de là se trouve une route passagère. Je crie au secours mais personne ne m’entend : la foule passe en continuant de bavarder et de rire"

 Et un extrait « Les gens vont au cinéma, ils voient des films qui leur montrent les tortures nazies, les exécutions en masse, l'action de la Résistance, le sacrifice de ses membres. Ils soupirent, ils hochent la tête et les femmes pleurent un bon coup. Mais ils ne rattachent pas cette émotion aux réalités qui se déroulent sur le plan normal de leur existence. C’est du Roman, c’est de l’Art, ce sont les Choses qui Nous Dépassent, c’est le latin d’église ». De la même manière, dans les Abysses « Amaba secoua vigoureusement la tête, projetant une onde contre la peau de Yetu. Elle aurait presque préféré être saisie d'une souvenance, car parfois, le seul moyen d'échapper à la douleur est d'éprouver une autre forme de douleur.

- Mais pourquoi tu me dis ces choses atroces ? demanda son amaba.

- Parce qu'elles sont vraies. ». Citons de nouveau Koestler « Peut-être est-ce nous avec nos cris qui réagissons d’une manière saine et normale devant la réalité qui nous entoure tandis que vous êtes, vous les névrosés, qui marchez en chancelant dans un monde de fantasmes, parce que vous n’avez pas le courage de regarder la réalité en façe ». Mais la solitude d’être le seul à en parler est terrible.

Permettez-moi une note personnelle : Il se trouve que depuis 6 ans, j’ai beaucoup lu sur des gens persécutés du fait qu’ils partagent ce que je définis comme un élément central de mon rapport au monde. J’ai lu seul sur Internet, des nouvelles persécutions, jours après jour (j’ai fortement pensé à un personnage d’un autre roman de Koestler qui raconte une expérience proche). J’en ai parlé me heurtant au même silence la plupart du temps pas un silence hostile et une sincère compassion mais retombant vite même quand je « tenais » mes interlocuteurs qui étaient sincèrement indignés et émus. Et pire, il y avait aussi les réactions hostiles voire les réactions de ceux s’en félicitant et me narguant. Et du fait du champ où je me trouvais, je ne pouvais rien dire car nul ne voyait.

Yetu dans le roman est devenue quasiment folle du fait du silence. Elle aurait aimé être comme l’historien qui l’a précédé. Celui-ci avait un rapport que nous définirions comme conquérant et combattant à l’histoire. Citons le roman et ce personnage Basha « « Il me semble inconcevable qu’un peuple choisisse délibérément de se priver de son histoire par peur de souffrir. La douleur donne de l’énergie, elle nous illumine. C’est le fondement même de l’existence. La faim nous fait manger, la fatigue nous fait dormir. La douleur nous fait crier vengeance. » Basha utilise la mémoire comme une source d’énergie en se rappelant des injustices. Je l’imagine rentrant à pleines dents dans la mémoire la laissant embraser son ventre puis son cœur et tirant du feu de la mémoire la rage qu’il communique aux autres. Je vois bien comment peut se faire ce rapport et ce qu’il a de libérateur, ce qu’il a aussi d’apaisant. Quant au lieu de juste savoir les choses horribles et vraies, tu les dénonces, quant au lieu de juste souffrir du sentiment de rage impuissante qui te tord les entrailles, tu transformes cette rage en mots que tu forges comme des lames combattant l’injustice et l’oppression, quand à la fin ce que fait Basha, tu agis par tes mots qui parlent aux autres. Citons le encore « Quand nous avons appris que nous deviendrions historien, nous étions satisfait. Enfin, nous pourrions assouvir la soif de notre esprit. Quand notre prédécesseur nous a transmis les souvenances, nous avons senti une étincelle de vie, et le torrent du passé s'est engouffré en nous. Nous ne serions plus jamais vide.

Certains sont tristes quand ils prennent connaissance de l'Histoire, mais nous, nous avons ressenti une colère immense et glorieuse. Ce défi nous plaisait, nous convenait. Et la colère était notre émotion préférée. nous en jouissions. La colère donnait un sens à notre vie. » J’ai compris Basha, jeune Wajinru voulant tout savoir, j’ai compris sa rage, quand les humains deux-jambes se sont attaqués aux Wajinru, devant les dirigeants du conseil se bouchant les yeux dans leur tranquille petit jardin qu’il s’agissait de cultiver. Sa solution a été celle qui est la trame des chroniques de la terre fracturée (magnifique trilogie que je vous conseille). Je pourrais la définir comme la solution du feu purificateur s’abattant sur un monde fondé sur « une ligne de faille faite de douleurs et maîtrisée par des cauchemars ». Elle est belle, ne peut être critiquée qu’avec prudence et peut être partiellement nécessaire en dernier recours. Mais elle n’est pas satisfaisante si elle est complète et l’est le moins possible autrement. Si Barsha n’est pas central dans le roman, son passage est crucial à la fois pour l’avancée du roman (nous comprenons que Yetu vit dans un monde probablement post-apocalyptique suite au déluge provoqué par les Wajinru où ceux-ci ont perdu leurs cités dans les abysses et où les humains deux-jambes semblent peu nombreux) et car il permet de passer de la thématique de la mémoire et du trauma personnel à une autre thématique plus politique et collective.

Yetu ne peut pas gérer la souffrance avec laquelle elle est obligée de vivre en permanence. Elle part lors de la cérémonie de la mémoire laissant les autres vivre avec leurs souvenirs. On peut d’ailleurs penser au roman jeunesse le passeur, où les personnages sont privés de toutes les sensations (positives ou négatives) et de tous les souvenirs sauf un. Mais le Passeur a moins un aspect sacrificiel car cela inclut également les sensations positives. Elle s’échoue sur la côte et est recueillie et soignée par deux humaines. Elle noue un lien très fort avec l’une d’entre elle et elles tombent toutes les deux amoureuses. Pour la sauver et car tel est son devoir alors que les autres Wajinru devenus fous par le passé qu’ils n’arrivent pas à gérer se préparent à détruire le monde dans leur transe par un nouveau déluge. Elle va trouver une solution celle de la mémoire partagée qui ne la détruira pas et où elle guidera les Wajinru. D’autant que les échanges avec l’humaine dont elle est amoureuse Oori, dépositaire de la mémoire de son peuple, parce qu’elle en est la dernière représentante lui permettra de comprendre le rôle de la mémoire comme préservation de ce qui a été. Comme le dit Oori quand elle parle de son pays qu’elle doit préserver du déluge « – Un pays, c’est un lieu, c’est tout, dit Oori d’une voix éteinte, tremblante. Un lieu qui signifie quelque chose, à cause de son histoire. ». En un sens si on définit l’afrofuturisme comme je l’ai entendu à la télévision comme « réinventer le futur avec les connaissances ancestrales », Rivers Solomon montre avec son texte comment cette notion de connaissances ancestrales peut s’enraciner dans une tradition des opprimés qui redéfinit le concept de tradition.

Yetu va y arriver. A trouver un rapport plus sain à l’histoire et à la mémoire sans déni et sans que celle-ci étouffe. Le roman montre d’ailleurs l’importance de la survie quand la mémoire et le poids de la souffrance et des attentes du collectif peut tuer. Quand Yetu se dit qu’elle a rejeté ses ancêtres, sa mère lui répond « Tu ne les as pas rejeté. Tu as fait ce qu’il fallait faire pour survivre. Et survivre, c’est le meilleur moyen de rendre hommage aux ancêtres plus que n’importe laquelle tradition ». Je pense là à ce texte magnifique https://lmsi.net/Hommes-femmes-et-enfants-qui-ne-voulaient-que-vivre et particulièrement à ce passage « En refusant ces logiques de salissure, en invalidant radicalement tout mépris de la victime, en nous invitant à reconsidérer la peur, Pinar Selek nous rappelle cette vérité simple mais fondamentale, dont l’oubli massif ne finit pas de détruire des subjectivités : pour être estimables, respectables, vénérables, ces hommes, femmes et enfants massacrés, leurs frères et soeurs survivants, et leur descendance, n’ont en réalité aucun gage particulier à produire, aucun commencement d’exploit à accomplir. Être "hommes, femmes et enfants, qui ne veulent que vivre" suffit. L’impuissance, la peur, la tête baissée sous l’injure et les innombrables compromis que tous, même les plus illustres héros et martyrs, doivent nécessairement passer pour simplement survivre, rien de tout cela ne saurait, jamais, faire passer la honte, le déshonneur, la souillure, du côté des victimes. C’est le bourreau qui se déshonore, qui s’avilit, qui se rend indigne, et nul autre. Aucun modèle héroïque, aucun idéal, ne doit juger et condamner la vie, surtout pas celle des survivants, pas davantage celle de leurs héritiers. »

Elle va aussi y arriver car elle tisse des belles relations humaines et c’est la dimension que j’ai peut-être le moins abordé de ce livre mais qui est aussi touchante. Comment l’être humain est social et comment il peut être important de pouvoir s’appuyer sur autrui qui comprend vos combats car comme le chantait Dominique Grange « cogne en nous le même sang » ou même sans vous comprendre vous apprécie humainement. Même Basha avait une relation forte avec son amant qui aurait pu lui donner une autre voie (et lui a fait ce que je comprends tellement le désir de protéger ceux qu’ils aiment quel qu’en soit le prix qui s’est couplé à sa volonté de tirer vengeance des oppressions d’un monde mauvais).

Je reviens à une confession personnelle. Après avoir vécu si longtemps dans ce sentiment de rage et d’impuissance, j’ai fini par trouver un équilibre, une écoute, une camaraderie. J’ai pu formuler ma rage et ma lutte par une tribune dans Marianne puis par d’autres articles et apprendre à la canaliser. Et j'ai aussi appris à ne plus me laisser uniquement habiter par ma rage et parfois à tout simplement vivre humainement avec d’autres, échanger autour d’un vin de noix, rire à une blague et parler de toute la texture normale du monde. Mais sans tomber dans le déni ou renier mes engagements. Et pour avoir su mettre les mots dans une réflexion intense sur ces sujets, pour avoir gardé un espoir vibrant d’un « monde où les fleurs grandiront » comme le dit cette si belle chanson sur la fin du Silmarillion pour tout cela, je voudrais remercier Rivers Solomon https://www.youtube.com/watch?v=l0l57hs4MOM

Vraiment lisez ce livre.

 

Quelques autres critiques https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2020/08/31/les-abysses-de-rivers-solomon/#:~:text=Les%20Abysses%2C%20de%20Rivers%20Solomon%20%E2%80%93%20Les%20Chroniques%20du%20Chroniqueur

https://www.quoideneufsurmapile.com/2019/11/the-deep-rivers-solomon.html

https://justaword.fr/les-abysses-6458048feace

 



[1]   Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, trad. Georges Fradier, Calmann-Lévy, 1993, p. 278.

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